Le géocentrisme revisité par un astronome marocain

Article portant sur «Les nouvelles dimensions du système solaire» de Mohamed Benali
Souce: Saïd ELASS/www.wikio.fr

Et si c'était le Soleil qui tournait autour de la Terre ?!

Il y a de quoi perdre totalement le Nord avec la démonstration développée par un Marocain féru d'astronomie, qui a consacré 26 ans à l'étude du système Terre - Soleil – Lune, et qui vient de sortir « Les nouvelles dimensions du système solaire », un livre où il remet en question les notions astronomiques considérées de nos jours comme des vérités. Et si c'est le Soleil qui tourne autour de la Terre et non le contraire ?

L'auteur, Mohamed Benali, explique que son étude a été motivée par certains doutes qu'il avait en comparant des données astronomiques qui étaient contradictoires. Et plus il cherchait, plus il trouvait des lacunes et des contradictions dans les théories et données en essayant de la traduire sur la réalité. Ce qui l'a conduit à mieux comprendre la conception de notre monde.

L'antagonisme sur la conception de notre système, poursuit l'auteur, est né avec la naissance de l'astronomie. Les géocentriques installèrent la Terre au centre de l'univers alors que les héliocentriques ont toujours prôné un Soleil au centre, la Terre ainsi que les autres planètes gravitant autour de lui. Cette dernière conception l'a, bien entendu, remporté sur la première non pas par des preuves irréfutables ou empiriquement établies, mais surtout par souci d'arrêter les querelles et partir sur un accord qui pousserait les savants à travailler sur une même optique. Ce qui arriva par le biais de Galilée, et surtout lors du congrès organisé au 14 ème siècle par Occam, un franciscain philosophe logicien et théologien scolastique anglais. Ce dernier est connu pour son « Principe du rasoir » consistant à ne pas utiliser de nouvelles hypothèses tant que celles déjà énoncées suffisent, à utiliser autant que possible les hypothèses déjà faites avant d'en introduire de nouvelles, ou, autrement dit, à ne pas apporter aux problèmes une réponse spécifique, ad hoc, avant d'être (pratiquement) certain que c'est indispensable, sans quoi on risque d'escamoter le problème, et de passer à côté d'un théorème ou d'une loi physique.

Avaient-ils raison ?, s'interroge Benali. Le hasard a-t-il fait en sorte que les partisans de l'héliocentrisme aient misé sur la bonne conception ? La réponse est certainement non, affirme-t-il. Et il a fallut attendre la fin du vingtième siècle pour que certains chercheurs pensent enfin à se poser des questions sur la véracité de ce choix, qui continue de couver des énigmes, et de restreindre la recherche sur notre système, poursuit l'auteur. L'éminent Professeur Alan Kostelecky de l'Université de l'Indiana s'est demandé si Galilée a eu raison ! (cf. Science et Vie n° 1068 de septembre 2006). Pour Mohamed Benali qui œuvre sur le géocentrisme depuis plus de deux décennies, l'erreur réside dans la conception héliocentrique elle-même. Celle – ci, souligne-t-il, a scotomisé la recherche et a engendré une fausse orientation de la science.

« Les Nouvelles Dimensions du système solaire » explique par des calculs et des planches, et met en exergue la manière dont la conception classique a estompé certaines preuves du géocentrisme. Il donne des explications sur couloirs planétaires ou complexes BEMO, responsables de ce qu'on appelle l'attraction terrestre, la gravitation des satellites et de la Lune, et qui sont aussi à l'origine de la formation des planètes et de leurs formes sphériques.

Au lieu d'omettre, comme les données classiques, d'expliquer comment le soleil reste fixe, le complexe BEMO explique aisément la stabilité des planètes.

Ce travail s'évertue également à donner les preuves d'une terre stationnaire, en se basant aussi sur la position de l'étoile polaire (Polaris), et le mouvement de la Lune, qui serait le fruit du géocentrisme. En effet, toutes les données du mouvement de la lune ont toujours été basées sur une Terre statique et nullement en mouvement.

Avant de dresser une conception géocentrique de notre système, « Les Nouvelles Dimensions du système solaire » explique ce qui nous fait voir le Soleil ou la Lune plus volumineux à l'horizon et moins grands au zénith, et du même coup, fait la démonstration, que le vide absolu n'existe aucunement dans l'espace. Une terre statique, indique l'auteur, obligera alors la communauté scientifique à reconsidérer, l'éloignement des étoiles qui sont dites à des distances astronomiques, car la base de calcul de leur parallaxe sera réduite énormément (plus de 20 000 fois). Il est certain que cette recherche, en plus de nous montrer que les choses qui nous paraissent les plus banales sont en réalité des indices de forces insoupçonnées, ouvre très grandes les portes de la recherche sur bon nombre de phénomènes et de forces qui nous entourent, que l'héliocentrisme a considéré jusqu'à nos jours comme inexistants.